Rechercher sur ce blogue

dimanche 29 octobre 2017

Un accusé ne possède pas le droit constitutionnel à la meilleure enquête policière concernant les accusations dont il fait l’objet

Lafond c. R., 2014 QCCS 3575 (CanLII)

Lien vers la décision

[20]      Ce qui précède justifie le rejet de la requête. D’ailleurs, y faire droit obligerait la poursuivante (procureurs et policiers) à effectuer un travail considérable pour le bénéfice de la défense. L’obligation de communication de la preuve par le ministère public ne va pas jusque-là.
[21]      Dans l’arrêt R. c. Darwish (2010 ONCA 124 (CanLII)), la Cour d’appel de l’Ontario rappelle qu’un accusé ne possède pas le droit constitutionnel à la meilleure enquête policière concernant les accusations dont il fait l’objet (par. 29). Elle ajoute qu’il n’appartient pas à l’accusé de diriger l’enquête (par. 30) et que l’obligation de divulgation de la preuve, aussi vaste soit-elle, ne va pas jusqu’à exiger de la police qu’elle enquête sur de possibles moyens de défense (par. 31).

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Le dédommagement à la victime doit toujours être envisagé lors de la détermination de la peine

Un dossier médical peut être déposé en vertu de l’article 30 de la Loi sur la preuve au Canada

R. c. Drouin, 2015 QCCS 6651  Lien vers la décision [ 8 ]             L’ article 30(1)  de la  Loi sur la preuve au Canada [3]  précise que ...