Bouchard-Lebrun c. R., 2010 QCCA 402 (CanLII)
[56] L’un des éléments fondamentaux de la défense visée est d’être atteinte de troubles mentaux. Dans Cooper[Cooper c. R., [1980] 1 R.C.S. 1149], la Cour suprême a défini cette notion de la façon suivante :
En bref, on pourrait dire qu’au sens juridique, «maladie mentale» comprend toute maladie, tout trouble ou tout état anormal qui affecte la raison humaine et son fonctionnement à l’exclusion, toutefois, des états volontairement provoqués par l’alcool ou les stupéfiants, et des états mentaux transitoires comme l’hystérie ou la commotion. Afin d’appuyer une défense d’aliénation mentale, la maladie doit, bien sûr, être d’une intensité telle qu’elle rende l’accusé incapable de juger la nature et la qualité de l’acte violent ou de savoir qu’il est mauvais. [Je souligne].
[57] Comme on peut le lire, la Cour suprême a spécifiquement exclu de la définition de troubles mentaux ceux 1- qui ont été induits par la consommation d’alcool ou de drogues et 2- les états transitoires. Le cas de l’appelant est visé ici par la première exception : le trouble mental induit par la consommation volontaire de drogues.
Rechercher sur ce blogue
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Le dédommagement à la victime doit toujours être envisagé lors de la détermination de la peine
Le droit applicable en matière d’infractions « incluses »
R. c. G.R., 2005 CSC 45 Lien vers la décision 2 Pour que le procès soit équitable, il est essentiel que ...
-
Marcotte c. R., 2017 QCCS 62 (CanLII) Lien vers la décision [ 32 ] Les motifs raisonnables de croire sont définis comme étant ...
-
R. c. Allard, 2014 QCCQ 13779 (CanLII) Lien vers la décision [ 80 ] Quant au chef concernant la possession d'une arme prohi...
-
R. c. Cénac, 2015 QCCQ 3719 (CanLII) Lien vers la décision Tableau de SENTENCES en matière de FRAUDE DE PLUS DE 5 000$ Art. 3...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire