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mardi 3 juin 2025

La valeur d’une expertise est liée à la qualité de la preuve qui l’appuie

R. c. Boucher, 2005 CSC 72

Lien vers la décision

31                              L’opinion de l’expert sur le taux d’alcoolémie qu’aurait dû indiquer l’alcootest reposait sur le témoignage de M. Boucher.  L’expert n’a pas évalué la résistance de M. Boucher à l’alcool.  Il a simplement fourni des données moyennes concernant l’alcoolémie d’un homme de 28 ans pesant 175 livres et mesurant 5 pieds 11 pouces, qui aurait consommé, durant une période de deux à trois heures, 44 onces de bière contenant cinq pour cent d’alcool.  Si le juge ne croit pas qu’un accusé a consommé 44 onces de bière, le calcul fait par l’expert n’est d’aucune utilité. Ce témoignage ne fait qu’apporter des données théoriques qui diffèrent des faits servant d’assise au jugement. Si le témoignage de l’expert est fondé sur le témoignage de l’accusé et que celui-ci n’est pas cru, le témoignage du premier ne saurait éclairer le tribunal et constituer une preuve contraire. Que reste-t-il d’autre?

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