Ouellet c. R., 2014 QCCA 135 (CanLII)
[48] Ceci étant, l'évaluation de la crédibilité d'un témoin « ne relève pas de la science exacte », elle « tient souvent à de petits détails » qu'il n'est pas toujours facile pour le juge de première instance, malgré sa position avantageuse par rapport à celle d'un juge d'appel, de décrire dans le jugement :
[20] Apprécier la crédibilité ne relève pas de la science exacte. Il est très difficile pour le juge de première instance de décrire avec précision l'enchevêtrement complexe des impressions qui se dégagent de l'observation et de l'audition des témoins, ainsi que des efforts de conciliation des différentes versions des faits. C'est pourquoi notre Cour a statué – la dernière fois dans l'arrêt H.L. – qu'il fallait respecter les perceptions du juge de première instance, sauf erreur manifeste et dominante.
[69] L'évaluation de la crédibilité d'un témoin tient souvent à de petits détails relevant tantôt du discours (contradictions, invraisemblances, trous de mémoire), tantôt du comportement non verbal (ton de la voix, mouvements du corps, visage) du témoin. Il n'est pas facile de savoir si une personne ment ou dit la vérité.
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