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mardi 27 octobre 2015

Charter Detention and the Exclusion of Evidence after Grant, Harrison and Suberu

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http://sclr.journals.yorku.ca/index.php/sclr/article/viewFile/34816/31623

Rapport du Groupe de travail sur la santé mentale et justice du Barreau du Québec

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https://www.barreau.qc.ca/pdf/medias/positions/2010/201003-sante-mentale.pdf

Si le ministère public a les originaux des documents qui doivent être produits, il doit les produire ou permettre qu'ils soient examinés

R. c. Stinchcombe, [1995] 1 RCS 754, 1995 CanLII 130 (CSC)


1                 LE JUGE SOPINKA ‑‑ Il s'agit en l'espèce d'un pourvoi de plein droit.  Nous sommes d'accord avec la Cour d'appel pour dire que le juge du procès a commis une erreur en ordonnant un arrêt des procédures dans les circonstances.  Le ministère public a produit une copie de la déclaration et une transcription de la cassette et expliqué l'absence des originaux.  Aucune conduite répréhensible de la part du ministère public ne ressort de cette explication.  À notre avis, le ministère public s'est acquitté de son obligation de produire.

2                 Le ministère public ne peut produire que ce qu'il a en sa possession ou ce dont il a le contrôle.  Il n'existe pas de droit absolu de faire produire les originaux.  Si le ministère public a les originaux des documents qui doivent être produits, il doit les produire ou permettre qu'ils soient examinés.  Cependant, si les originaux ne sont pas disponibles et si le ministère public les a déjà eu en sa possession, il doit expliquer leur absence.  Si l'explication est satisfaisante, le ministère public s'est acquitté de son obligation, sauf si la conduite qui a entraîné l'absence ou la perte des originaux est en elle-même telle qu'elle pourrait justifier une réparation aux termes de la Charte canadienne des droits et libertés.

3                 Nous sommes d'avis qu'aucune conduite de ce genre n'a été établie en l'espèce et qu'un arrêt des procédures n'était pas justifié.

4                 L'appelant a également fait valoir dans son mémoire qu'il y avait eu violation de l'al. 11 b) de la Charte, mais il n'a pas donné suite à ce moyen dans sa plaidoirie.  Nous estimons que ce moyen n'est pas fondé.

Le dédommagement à la victime doit toujours être envisagé lors de la détermination de la peine

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